...
Comment faites vous pour ne pas tomber en panne d'essence ? Comment faites-vous pour éviter de vous échouer (certain(s) semble(nt) pouvoir nous faire profiter de leur expérience de déséchouement

), etc, etc.
J'y reviendrai demain dans la journée ... Là dodo 💤😪😴J'y reviendrai demain dans la journée ... Là dodo 💤😪😴
Oups pas trop eu le temps finalement ce WE et ce début de semaine
Ne pas tomber en panne d'essence !Je navigue en Bretagne Sud (Golfe du Morbihan, Baie de Quiberon et de temps à autres croisières jusque Oléron et Cordouan.
Je possède mon Antarès 7.50 depuis 2010 et dès les premières navigations puis au cours de mes différentes croisières j'ai toujours noté à chaque sortie les heures de marche moteur, les distances parcourues et les pleins effectués. J'ai pu ainsi établir
mes consommations en fonction de l'état de la mer et en déduire
mon autonomie avec une réserve suffisante pour assurer le coup.
Voilà une moyenne pour chaque saison et une moyenne générale : globalement 2 L/Nq avec un Suziki DF 150.
...

Lors de ma dernière croisière (Arradon - Oléron en 2017) mes consommations ont évoluées entre 1,84 et 2,66 L/Nq. La météo n'a pas toujours été très favorable

...

...
En 2011, sur une mer d'huile, entre Le Pouliguen, Yeu et Les Sables d'Olonne, j'aivais une consommation de 1,52 L/Nq
...
Au bilan de cette 2ème étape :
Distance parcourue : 70 Nq
Heures de marche moteur : 5,7 h
Plein carburant : 106,53 l (SP 98, 1,613 €/l)
Consommation : 1,52 l/Nq
Moyenne : 19,02 l/h sur la journée
...
Si lors de mes premières croisières (par excès de prudence ?) j'embarquais en plus deux jerricans de 20 L sous les assises du cockpit et que je faisais systématiquement le plein à chaque escale, j'ai changé ma façon de faire et n'embarque plus de bidons supplémentaires et ne complète le carburant qu'au juste besoin des étapes suivantes en conservant une certaine marge.
Pour résumer : Plein fait et en conservant une réserve de 30% (60 L environ) je dispose de 140 L pour mes navigations ce qui me donne comme
autonomie :
- par mer d'huile :
93 Nq à 1,5 L/Nq- léger clapot :
70 Nq à 2L/Nq- mer agitée :
56 Nq à 2.5 L/Nq Je dispose sur mon tableau de bord d'une jauge essence classique à aiguille. Au fil des pleins et des années d'observation, je peux estimer la quantité d'essence à ajouter pour avoir le plein complet.
La connaissance de son bateau, de ses performances et de son autonomie, la consultation systématique de la météo et des prévisions d'état de la mer, auxquelles on ajoute un zest d'anticipation, limitent considérablement le risque de tomber en panne d’essence.
Eviter de vous échouer- préparer ses routes
- étudier la cartes (surtout pour les endroits que l'on visite pour la première fois)
- éviter de faire du rase-cailloux (euh ?!?! suis pas le mieux placé ... j'ai abîmé un pied d'embase sur le Yamaha de mon deuxième White Shark 205

)
- tenir compte des marées et de la météo
- garder un oeil sur le sondeur
Avant de jeter l'ancre, Atlantique oblige, je fais systématiquement un calcul de marée pour chaque mouillage, histoire de m'assurer que je vais disposer d'assez d'eau sous le bateau à basse mer.
Je n'ai pas été confronté à un échouement ... par contre des échouages

...

Oh P....n !!! Pourvu que je ne me sois pas trompé dans mes calculs de marées


...
...


...